Le projet de recherche sur la production de genévrier qui s’était mis en branle dès novembre 2019 prendra enfin son envol dès l’automne ou le printemps prochain, au moment où les plantations débuteront dans les champs.
La SADC de la région de Matane travaille de concert avec le Comité Filières PFNL et le Centre de développement des bioproduits, en collaboration avec les cultures innovantes du Bas-Saint-Laurent afin de coordonner ce développement de la régie de culture du genévrier à travers la mise en place d’un réseau de huit producteurs expérimentaux au Bas-Saint-Laurent.
À partir de ce projet de production, le Comité Filières PFNL espère développer un produit de niche au Bas-Saint-Laurent, et ainsi un réseau qui peut répondre aux besoins québécois. « La baie de genévrier est intéressante, alors qu’on connaît l’essor du gin et des spiritueux québécois présentement, » Nadia Tremblay, adjointe à la direction et au développement à la SADC de la région de Matane. Pour faire du gin local, le genévrier est importé des Balkans à plus de 90 %. « De là l’intérêt de voir si on ne serait pas capable de le cultiver sur notre territoire et à une assez grande quantité pour répondre à la demande. »
Après la fin du sondage de potentielles candidates en 2019, des rencontres d’information ont été organisées pour les producteurs pour qu’ils puissent bien saisir dans quoi ils s’embarquent à la fin janvier. Puis, les organisateurs ont vérifié après des gens qui avaient manifesté un intérêt s’ils étaient toujours intéressés à poursuivre le projet. Les choix finaux se sont concrétisés à la fin du mois de février.
Au printemps, une tournée des terrains a été complétée pour s’assurer que la composition des sols et les emplacements correspondent aux besoins du projet, qui s’est produite avec un peu de retard avec l’avènement de la COVID-19. Plusieurs MRC du Bas-Saint-Laurent ont dû effectuer une pige, comme plusieurs dossiers de candidature correspondaient aux critères.
« Le réseau de producteurs a été choisi, mais il n’y a pas d’annonce officielle de prévue pour le moment », explique Nadia Tremblay. « Le contexte actuel a ralenti les choses côté communications. Le projet avance, les choses suivent leur cours, mais les communications ont été mises sur la glace. »
Initialement, un soixantaine de personnes, réparties sur tout le Bas-Saint-Laurent, se sont montrées intéressées au projet lors de l’appel de producteurs en novembre passé. De cette soixantaine, environ cinquante ont participé à la réunion obligatoire. Finalement, une quarantaine de personnes a confirmé leur intérêt, parmi lesquelles 8 producteurs, dont un par MRC, ont été sélectionnés. Environ 8 à 10 producteurs étaient originalement intéressés par ce projet dans la MRC de La Matanie, selon Mme Tremblay.
Maintenant, les prochaines étapes sont les implantations des plants à l’automne et au printemps. « Ainsi, on les plante dans différents sols, et l’objectif est de voir comment ils poussent, comment ils se déploient », dit Mme Tremblay. Le travail d’observation s’enchaînera suite aux plantations chez les producteurs.
August 19, 2020 at 11:09AM
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La culture de baies de genévrier commencera cet automne au Bas-Saint-Laurent - Mon Matane
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